Pékin, premier partenaire commercial de l’Angola et pionnier dans la reconstruction

Partenaire stratégique, la Chine occupe un place de choix dans l’économie, notamment pour la réalisation de grands travaux publics que Pékin finance par des prêt à long terme.  La Chine est le premier partenaire comercial de l’Angola avec 36 milliards de dollars d’échanges en 2013.

Si environ la moitié de la production angolaise de pétrole (qui a baissé récemment pour des raisnos techniques, passant à 1,6 millions de barrils para jour en juillet 2014) est actuellement exportée en Chine (l’Angola est pour ce pays le deuxième fournisseur de pétrole après l’Arabie saoudite), elle n’est pas uniquement le fait des remboursements des prêts concedés par Pékin. Une partie du pétrole est tout simplement vendue, y compris lorsqu’il est extrait par des compagnies occidentales, comme Exxon ou Total.

La Chinese International Fund (CIF), groupe privé basé à Hong Kong, est fortement impliqué dans la réalisation de grands travaux, tel le nouvel aéroport de Luanda dont la construction (2,9 millards de dollars) est dans la phase finale.

En dépit de revenues realativement élevés, tirés surtout des recettes pétrolières, la reconstruction de ce pays deux fois plus grand que la France, devenu depuis dix ans un gigantesque chantier, exige en effet des investissements colossaux. Le secteur de l’énergie électrique, l’assainissement des villes, notamment de la capitale que compte désormais 7 millions d’habitants, soit un tiers de la population angolaise, ou encore ceux de l’éducation et la santé figurent parmi les priorités actuelles.  L’autre effort à l’ordre du jour est celui de la relance de la production agricole, dont le potentiel est considéré comme l’un des plus importants du continent africain.

Source: Afrique Asie, octobre 2014

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